TAI  YI  

 

 

 

 

 

 

 


    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


            TAI  JI

TAI YI  et TAI JI 

Deux autres notions entourent, précisent la notion de  Wu Ji (cf cours n°1) :  Tai Yi   et   Tai Ji

Tai Yi

Yi (partie droite de l’idéogramme) représente l’Unité.  C’est le symbole du chiffre 1 qui représente l’unité arithmétique.
Tai (partie gauche de l’idéogramme) signifie : Le plus grand, celui qui n’a rien au-dessus.
Tai Yi, le grand Un, c’est l’origine de toute la manifestation.  

« Le grand Un est la désignation de ce qui n’a plus rien au-dessus de lui. Le secret de la magie de la vie consiste en ce que l’on utilise l’action pour atteindre le non agir. » Secret de la fleur d’or   –  Lu Tsou

Tai Ji

C’est le début de la manifestation du Tai Yi

Ji signifie poutre faîtière de la maison
Taï Ji c’est donc le sommet, mais aussi les pôles, les extrémités, l’axe autour duquel tout tourne,
le centre invisible et immobile comme le moyeu d’une roue.

Dao De Jing :

« Trente rayons se joignent en un moyeu unique, ce vide dans le char en permet l’usage. »

Cela nous rappelle la notion de vide médian qui subsiste dans le Yin/Yang.

Pour la pensée traditionnelle chinoise il n’y a pas de séparation nette entre ces trois notions.
Le Wu Ji est toujours là quand il y a début d’expression à travers le Tai Ji.
Le symbole du Tai Ji montre bien son côté dynamique qui exprime à la fois Wu (non être) et You  (l’être, l’avoir)

Au sein de l’unité suprême (Tai Yi), Wu Ji et Tai Ji ne sont pas exclusifs  l’un de l’autre pour la pensée chinoise.
Wu (non être) représente un complément de you (avoir) comme la virtualité qu’elle recèle d’un changement informulable mais inéluctable. 

C’est pourquoi on trouve ici toute la pensée chinoise du mouvement et de l’immobile, du plein et du vide, de l’intangible et du tangible, etc.. qui ne sont pas contradictoires mais plutôt comme des aspects limites et inséparables du fonctionnement  de l’univers.

Toutes les variations entre les deux extrêmes se déroulent comme un va et vient, une respiration, ou chaque phase nourrit, dynamise, prépare la suivante ou même se déroulent en même temps.

C’est ce que l’on peut vivre à notre échelle dans la pratique du Qi Gong et du Tai Ji Quan.

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